Jean-Sébastien Soldaini, grand reporter, est le Lauréat 2023 du Prix de la Presse Diplomatique. Il est récompensé pour une série de reportages en Turquie autour d’un long format intitulé « Sur les bords de la mer Noire, fief des partisans de Tayyip ». Il a été diffusé sur France Culture et décliné sur les autres antennes du groupe Radio France (France Inter, France Info).
Bio :
Jean-Sébastien Soldaini couvre les sujets d’actualité internationale depuis 2013 et la chute des Frères musulmans en Égypte. Par la suite, il couvre la révolution ukrainienne de 2014 à Kiev, ainsi que le référendum d’annexion de la Crimée ou la guerre dans le Donbass. Pour Europe 1, il réalise de nombreux reportages en Israël et dans les Territoires palestiniens, en Iran, en Syrie, en Irak, en Haïti… et se rend en Corée-du-Nord au plus fort des tensions entre Donald Trump et Kim-jong Un.
Depuis 2022, il collabore avec Radio France comme grand reporter à la Rédaction internationale et comme rédacteur en chef de la matinale de France Info.
Décerné le 13 décembre 2023 par le comité de l'APDF dans les salons du restaurant L’Envue, le prix a été remis au lauréat le 2 avril 2024 au Quai d'Orsay par le président de l'Association, Jean-Marc Four, en présence du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Stéphane Séjourné (photo)
Clément Di Roma est journaliste reporter d’images et correspondant pour France 24 basé au Rwanda. Il débute sa carrière en 2019 au Sénégal, pour l’Agence France Presse. Entre 2020 et 2022, il travaille en République centrafricaine en tant que correspondant pour les chaînes France 24 et TV5Monde. Sur place, il couvre la crise électorale et les attaques armées menées par une coalition rebelle contre la capitale, Bangui.
Carol Valade est journaliste pluri-média spécialiste de l’Afrique depuis 10 ans. En 2018, il s’installe sur le continent en tant que correspondant de presse et collabore avec RFI, l’AFP, TV5Monde, Radio France, Arte et Le Monde, ainsi que d’autres médias internationaux. Après 4 années en Afrique de l’Ouest puis en Centrafrique, il est actuellement basé au Tchad.
Carol VALADE et Clément Di Roma sont les Lauréats 2022 du Prix de La Presse Diplomatique 2022 pour leur reportage intitulé: Centrafrique soft-power russe (ARTE). La Centrafrique traverse une vague de violence déclenchées par une nouvelle rébellion, combattue par Wagner, une armée de l’ombre au service du Kremlin. Malgré la surveillance des mercenaires et l’hostilité aux journalistes français, ce reportage cherche à comprendre comment la Russie a transformé la Centrafrique en laboratoire d’une propagande agressive et multiforme avant de la déployer sur d’autres terrains.Ce documentaire donne la parole aux victimes de Wagner mais aussi à leurs partisans, sans préjugés, afin de mieux comprendre les mécanismes de cette prise de pouvoir, facilitée par des années de ressentiment accumulées contre la France. (Une production Découpages – Arte reportage)
Le prix, décerné le 7 décembre 2022 par le comité de l'APDF dans les salons du restaurant Chez Françoise a été remis aux lauréats en janvier 2019 au Quai d'Orsay par le président de l'Association, Jean-Marc Four, en présence de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Robin TUTENGES journaliste indépendant est le Laureat 2021 du Prix de la Presse Diplomatique pour les réportages consacrés à l'Inde et notamment à la grande grève des paysans de 2021 (Slate.fr)
Le prix, décerné le 1er décembre 2021, par le comité de l’APDF dans les salons du restaurant L’Envue, et d’un montant de 2000 euros, a été remis au lauréat le 10 février 2022 au cours d’un déjeuner à la Maison des Arts et Métiers. par le président de l’Association, Jean-Christophe Ploquin, rédacteur-en-chef de La Croix.
Ershad ALIJANI journaliste à France24 est le Laureat 2020 du Prix de la Presse Diplomatique pour son documentaire intitulé “Iran, massacre à huis clos” (France 24) qui reconstitue et met en perspective des scènes de répression contre les émeutes de novembre 2019
Le prix décerné le 23 décembre 2020 par le comité de l’APDF dans les salons du restaurant Chez Françoise, et d’un montant de 2000 euros a été remis au lauréat au cours d’un déjeuner par le président de l’Association, Jean-Christophe Ploquin, rédacteur-en-chef de La Croix.
Angélique FORGET, journaliste-réalisatrice, Keyi Productions est le Laureat 2019 du Prix de la Presse Diplomatique pour son reportage intitulé «Ouïghours, à la force des camps» (France 24)
Le prix décerné mercredi 19 décembre 2018 par le comité de l'APDF dans les salons du restaurant Chez Françoise, et d'un montant de 2 000 euros, a été remis, en l’absence de la lauréate, à Loik Berrou, rédacteur-en-chef à France 24 le 27 janvier 2019 au Quai d'Orsay par le président de l'Association, Jean-Christophe Ploquin, rédacteur-en-chef de La Croix, en présence du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Antoine Malo, 43 ans, grand reporter à l'hebdomadaire Le Journal du dimanche (JDD) est le lauréat 2018 du Prix de la presse diplomatique pour ses articles sur l'Ukraine, la Syrie et le Mexique.
Le prix, décerné mercredi 19 décembre 2018 par le comité de l'APDF dans les salons du restaurant Chez Françoise, lui a été remis en janvier 2019 au Quai d'Orsay par le président de l'Association, Jean-Christophe Ploquin, rédacteur-en-chef de La Croix, en présence du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian
Diplômé de l'Institut de journalisme de Tours en 2004 et passionné d'histoire et de géographie, Clément Gargoullaud , 36 ans, parle anglais, espagnol et russe.
Clément Gargoullaud a reçu 1er prix Paris de l’Institut National de radiodiffusion (INA) pour L’Islam post-taliban en 2003 et le 1er prix France 3 Rouletabille pour Islam sous Influences en 2001.
Il est rédacteur en chef et réalisateur de l’agence Babel Press qui diffuse ses enquêtes et ses reportages dans plusieurs médias dont Arte, France 24, Voyage, Canal.
Le prix lui a été remis le 22 janvier 2018 dans les salons du Quai d'Orsay par le président Jacques Hubert-Rodier (Les Échos), en présence du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, lors des vœux à la presse.
Par son choix, le Comité de l'Association de la presse diplomatique, réuni dans les Salons de "Chez Françoise", a voulu saluer les nombreux sujets d'actualité traités par le lauréat : Irak, guerre ombres (France 3/TV5/SBS/NHK), Entre ciel et Air (TV France / TV5), Les nouveaux explorateurs (France TV), Enfants de la lune (France TV / NHK)… Il a également participé à de nombreux reportages aux Maldives, en Grèce, au Maroc, au Népal, en Afghanistan, au Pakistan…
Gwendoline Debono est spécialiste des zones de conflits et des questions liées au djihad. À ce titre, elle a réalisé de nombreux reportages en Centrafrique, au Mali en Irak, en Syrie ou à Gaza. Parmi les sujets marquants qu’elle a traités depuis trois ans, il y a l’épidémie du virus Ebola au Liberia ou encore trois semaines passées à Gaza pour rendre compte du conflit israélo-palestinien. Gwendoline Debono est également l’une des premières journalistes à être entrée dans les faubourgs de Mossoul aux côtés des forces spéciales irakiennes qui combattent l’État islamique.
Réuni dans les salons du restaurant Chez Françoise, le Comité de l'APDF a décerné le prix de l'Association de la presse diplomatique à Gwendoline Debono, vingt-neuf ans, d'Europe1, pour ses reportages et sa couverture de la guerre en Irak. Elle se trouvait notamment à Mossoul lors de la prise de la ville, puis y est retournée pluisieurs fois y compris durant l'offensive de la coallition internationale.
Le prix lui a été remis le 19 janvier dans les salons du Quai d'Orsay par le président Jacques Hubert-Rodier (Les Échos), en présence du ministre des Affaires étrangères et du développement international Jean-Marc Ayrault, lors des vœux à la presse.
Esdras Ndikumana, 54 ans, actuellement réfugié au Kenya, illustre par ses compétences, son courage et son talent la difficulté d’être journaliste aujourd’hui dans un pays en crise.
Le comité de l'Association de la presse diplomatique française a décerné mercredi 25 novembre 2015, dans les salons du restaurant "Chez Françoise", le Prix de la Presse diplomatique 2015 à Esdras Ndikumana, correspondant de l'Agence France presse depuis 2001 et de Radio France Internationale depuis 2002 au Burundi, pour sa couverture de l'actualité de son pays et l'analyse de la situation dans la région des Grands lacs. C’est la première fois qu’un un confrère étranger est récompensé.
Âgé de 30 ans, correspondant en Chine depuis six ans et vivant à Shanghai, Harold Thibault travaille notamment pour L'Express et Le Monde.
Harold Thibault a réalisé un reportage sur les intérêts des plus hauts dirigeants chinois dans le pétrole, puis sur la place des enfants de hauts cadres du PCC dans des grandes banques d'affaires internationales. Il a révélé au cours de l'été les méthodes cavalières des enquêteurs de l'anticorruption y compris dans
les multinationales puis enquêté sur plusieurs cas de tortures, notamment sur le décès de Yu Qiyi à Wenzhou (Le Monde) et sur le calvaire de Zhou Wangyan au Hunan (L'Express).
En fin d'année, il a travaillé sur le casse-tête posé aux Occidentaux par la demande d'extradition des officiels chinois corrompus réfugiés à l'étranger.
Le comité de l'Association de la presse diplomatique française a décerné mercredi 10 décembre 2014, dans les salons du restaurant "Chez Françoise", le Prix de la Presse diplomatique 2014 à Harold Thibault pour sa série d'enquêtes sur la lutte anticorruption menée en Chine sous la présidence de XI Jinping. Cette série d'articles, réalisés souvent dans des conditions difficiles, invite à s'interroger sur la montée en puissance d'une Chine sans état de droit et sur le dilemme posé aux États qui traitent avec elle.
Le prix lui a été remis par Jacques Hubert-Rodier, président de l’APDF, en présence du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius
Ancienne élève du Centre de formation des journalistes (CFJ), Hala Kodmani a été rédactrice en chef à France 24. Proche de l'opposition syrienne modérée, elle a fondé l'Association française Souria Houria (Syrie Liberté).
Hala Kodmani, qui travaille pour divers titres (Libération, l'Express, Le Pèlerin), est récompensée pour ses reportages, notamment à Raqqa (nord) en septembre, ainsi que pour le suivi général du dossier syrien.
Le Prix lui a été remis par le président de l’APDF Vincent Hervouët, en présence du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
Diplômée de l'École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC), en 1979, du Centre de formation des journalistes (CFJ) et d'études supérieures spécialisées de correspondant de presse en pays anglo-saxon en 1981, Corine Lesnes a commencé sa carrière de journaliste au desk étranger de l'AFP (1981-1983). Correspondant du quotidien Libération et de Radio France Internationale (RFI) en Turquie (sous le pseudonyme de Corine Taor), de 1983 à 1985, elle est rédactrice au service politique de l'AFP de 1985 à 1986. Elle entre au journal Le Monde comme reporter en 1986, puis est nommée chef adjointe du service des informations générales en 1990, grand reporter au service Reportages en 1991, adjoint au rédacteur en chef de la séquence International en 2002 , correspondante à New-York, correspondante à New-York la même année et correspondante à Washington en 2006.
Elle a reçu le Prix Pierre-Lazareff-Press Club de France en 1996 pour son article "Marinette d'Argenteuil" publié dans Le Monde.
Elle a publié plusieurs ouvrages dont Aux sources de l'Amérique, les enfants de Washington face à leur histoire (Éditions Buchet-Chastel, 2008), Amérique, années Obama. Chroniques d'un pays ingouvernable (Editions Philippe Rey, 2012)
Corine LESNES, correspondante à Washington, a reçu le Prix de la Presse diplomatique, notamment pour son blog sur les élections américaines publié sur le site web du journal Le Monde.
Grand Reporter, Claude Guibal est depuis quinze ans correspondante en Egypte de Radio France, de Libération et du journal Le Soir. Ella a effectué de nombreux reportages au Proche-Orient (Jordanie, Bahreïn, Liban, Arabie Saoudite, Territoires Palestiniens etc…), ou en Afrique (Soudan, Djibouti, etc.).
Elle a collaboré occasionnellement à Géo, LCI, Grands Reportages, Ulysse, etc. Au Proche-Orient, elle effectue des correspondances, reportages et piges régulières pour : Médi 1, LCI, RTBF, Le Temps (Suisse), L’Hebdo (Suisse), Ouest- France etc.
Ella a publié plusieurs ouvrages dont L’Egypte de Tahrir, Ed. Le Seuil, co-écrit avec Tangi Salaün,2011, La liberté au ventre, Ed. Michel Lafon, témoignage, 2011. Claude Guibal est églement professeur associé à l’Université Senghor (Alexandrie, Egypte), chargée de cours « communication en temps de crise sanitaire ».
Le comité de l’Association de la presse diplomatique lui a décerné le Prix de la Presse diplomatique en décembre 2011. Il lui a été remis par Vincent Hervouët en présence du Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
Diplomé de l’École Supérieure de Journalisme de Lille (promotion 1984), Dominique Derda est entré à Antenne 2 en 1987. Correspondant à Moscou (de 1993 à 1997, puis entre 2000 et 2004), il fut correspondant à New York (de 1998 à 2000). À Dakar depuis 2005, il sillonne l’Afrique pour France 2. Dominique Derda a reçu le Prix Bayux des correspondants de guerre en 2008 pour une série de reportages au Zimbabwe.
Le comité de l’Association de la presse diplomatique a décerné mardi 14 décembre 2010, dans les salons du restaurant Chez Françoise, le Prix de la Presse diplomatique 2010 à Dominique DERDA, correspondant de France 2 à Dakar, pour sa couverture de l’Afrique du Sud (avant, pendant et après la Coupe du Monde....), et des événements au Niger et en Côte d’Ivoire.
Le prix lui a été remis au Quai d’Orsay par le président de l’Association, Vincent Hervouët (TF1/LCI), en présence du ministre des Affaires étrangères et européennes, Michèle Alliot-Marie.
Marc Nexon est diplomé de l’Institut français de presse (IFP) de l’Université Paris II Panthéon-Assas où il a obtenu une licence de sciences de la communication après une maîtrise de droit. Il s’est ensuite lancé dans la presse en faisant ses premières classes à Radio France en province, à Dijon puis à Laval.
Ensuite, il a travaillé dans la presse économique (L’Usine nouvelle, la Tribune et l’Expansion) avant d’intégrer il y a dix ans le service économique du Point où, comme Grand reporter au service Monde, il a effectué de nombreux reportages en Chine, en Afrique et en Russie.
L’Association de la presse diplomatique a décerné le 7 janvier 2010, dans les salons du restaurant "Chez Françoise", le Prix de la Presse diplomatique à Marc Nexon pour ses articles sur la Russie, particulièrement pour son portrait du président tchétchène Ramzan Kadyrov, "le satrape de Grozny" .
"Sorti diplômé de l’école supérieure de journalisme de Lille, en 1988, tu as fait tes premières classes comme localier en Vendée. Puis tu es rapidement parti à l’aventure en t’installant plusieurs années en Turquie, où tu as rencontré ton épouse Gamze. Avant de retrouver la Bretagne, puis d’intégrer il y a dix ans à Rennes le service politique de Ouest-France, cher à notre ami Joseph, mon prédécesseur à la tête de la Presse diplomatique. Attiré par le Nouveau Monde, où très jeune tu avais déjà fait un stage de plusieurs mois à Atlanta, tu es reparti plusieurs fois pour suivre les élections américaines, dont l’élection historique de Barack Obama." (extrait discours du Président de l’APDF, Bruno Fanucchi)
Bruno Ripoche a reçu le Prix de la Presse diplomatique 2008 pour sa couverture des élections américaines, dans le quotidien et sur le site ouestfrance. travers lui, l’Association de la presse diplomatique française entend également saluer l’existence d’une rubrique internationale de qualité dans un quotidien régional.
Ce prix, lui a été remis au Quai d’Orsay par le président de l’Association, Bruno Fanucchi (Le Parisien), en présence du ministre des Affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner.
"L’Argentin est un Italien qui parle espagnol, se comporte comme un Anglais et rêve d’être Français", dit un proverbe de ton pays natal. Ce rêve, tu l’as réalisé en devenant français en 2001 alors que tu étais pour l’AFP en poste à Londres, après l’avoir été à Washington, puis en épousant Pauline, une charmante Française que nous connaissons bien puisque c’est une de nos consoeurs de Challenges.
Après avoir suivi les cours de l’Alliance française de Buenos Aires et passé le diplôme de journalisme de l’Université catholique argentine, c’est à Paris que tu as poursuivi tes études à Sciences-Po.
Et c’est à Paris que tu as commencé dans le métier, comme reporter et photographe au Journal du Dimanche et à Paris-Match, avant de collaborer à d’autres magazines comme Le Point et Le Nouvel-Observateur, puis de rejoindre en 2003 la "cellule diplomatique" de l’AFP qui suit ce ministère au quotidien ." (extrait du discours de Bruno Fanucchi, le président de l’Association)
Décerné le jeudi 29 novembre 2007, dans les salons du restaurant "Chez Françoise », le prix a été remis à Indalecio Alvarez par Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, le lundi 21 janvier 2008 dans les salons du Quai d’Orsay.
Olivier Ravanello fait sa première pige radio à dix-sept ans, à Valence, dans sa Drôme natale, avant de poursuivre des études de Sciences politiques à Grenoble, puis à Milan, et dans une école de journalisme à Strasbourg, puis un stage d’été au Parisien, au service des Sports. En 1997, il entre à LCI, intègre le Service étranger dirigé par Vincent Hervouët.
Il fait ses premières armes au Proche et au Moyen-Orient avec plusieurs reportages au Sud-Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens. Il couvre la Seconde Intifada, le siège de Bethléem et de Ramallah, l’élection de Sharon et l’assassinat de Cheikh Yassine.C’est l’invasion américaine de l’Irak en mars 2003.
Il réalise dans ce pays en guerre cinq semaines de reportages déjà remarqués, avant d’y retourner trois fois l’année suivante, la dernière, à l’occasion de l’enlèvement de nos confrères Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
Ensuite, il est correspondant à Washington pour la réélection de George Bush en novembre 2004, avant d’apprendre le russe et de partir pour Moscou, comme correspondant de TF1 et LCI.
Le prix de la presse diplomatique lui a été décerné le mercredi 13 décembre 2006, au restaurant Chez Françoise Ce prix récompense des articles sur le Kirghizstan, la Biélorussie, l’Ukraine, et particulièrement une enquête sur un Centre de redressement militaire russe intitulée « Les petits bourreaux ».
Diplômé en 1997 du Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) de Strasbourg, Laurent d’Ersu effectue un stage à La Croix avant de partir en coopération à Antananarivo (Madagascar).
Il s’occupe notamment de la revue du service de coopération de l’ambassade de France, Capricorne. Revenu en France début 1999, il collabore pendant un an au Monde interactif, en tant qu’éditeur du supplément du même nom et responsable de l’actualité française sur le site web du Monde.
De retour à La Croix en mai 2000, il traite plusieurs dossiers africains tels les crises en Côte d’Ivoire et à Madagascar. En octobre 2004, à l’âge de 30 ans, il est nommé responsable de la rubrique Afrique.
Le prix de la presse diplomatique 2005 lui a été décerné le 30 novembre 2005, au restaurant Chez Françoise. Ce prix récompense ses articles sur le Mali et Madagascar publiés en juillet dernier dans la série Destins africains.
Le Prix lui a été remis début janvier au Quai d’Orsay par Joseph Limagne, président de l’Association, en présence du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
Après des études au Centre de formation des journalistes à Paris, Natalie Nougayrède s’est rendue en Europe de l’Est après la chute du mur de Berlin. Elle a travaillé deux ans en Tchécoslovaquie (1991-1992), couvrant pour Libération et le service français de la BBC, l’éclatement de la Fédération et les premières étapes du pouvoir de Vaclav Havel. Elle s’est installée ensuite au Caucase, début 1993, à Tbilissi, en Géorgie, au moment où l’ensemble de la région était secoué par des conflits séparatistes (Abkhazie, Ossétie, Karabakh).
Son premier séjour en Tchétchénie remonte à février 1994, le jour où fut inauguré à Grozny un monument commémorant la déportation des Tchétchènes par Staline. En 1996, elle rejoint le service étranger du Monde, où pendant cinq ans elle multiplie les voyages dans les pays de l’ex-URSS (début de la deuxième guerre de Tchétchénie fin 1999), dans les Balkans (chute de Milosevic en octobre 2000) et en Europe centrale (négociations de la Pologne pour son entrée dans l’Union européenne).
Parlant le russe, Natalie Nougayrède a parcouru la Russie dans tous les sens, se rendant dans les régions les plus reculées, des monts de la Kolyma à ceux du Caucase, en passant par les rives du Iénisseï. Elle est la correspondante permanente en Russie du quotidien Le Monde.
Le Prix 2004 de la Presse diplomatique a été décerné à Natalie Nougayrède jeudi 4 novembre 2004 pour sa couverture de la prise d’otages de Beslan, en septembre dernier, et celle du conflit tchétchène. Il lui a été remis en en janvier 2005, en présence du ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, à l’occasion des voeux à la presse.
Yves Clarisse, quarante-cinq ans, correspondant de l’agence Reuters à Bruxelles depuis une vingtaine d’années est le lauréat 2003 du prix APDF 2003 pour la qualité du travail quotidien effectué par ce journaliste pour informer l’opinion mondiale sur les affaires européennes.
Le prix a été remis à Yves Clarisse, le 15 janvier 2004, en présence du ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, à l’occasion des voeux à la presse au Quai d’Orsay.
Correspondant de France 2, Charles Enderlin a reçu le Prix de la Presse diplomatique,le 14 janvier 2003, dans les salons du Quai d’Orsay en présence de Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, de Joseph Limagne, président de l’association, Renaud Muselier, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et Noëlle Lenoir, ministre des Affaires européennes (Photo Frédéric de La Mure)
Depuis son premier voyage au Cachemire, en 1990, il s’est rendu sur place une dizaine de fois, "par devoir professionnel autant que par plaisir". Lauréat du Prix de l’Association de la presse diplomatique en 2001 pour sa couverture de l’Afghanistan et du Pakistan après les attentats du 11 septembre 2001.
Journaliste au service étranger du Figaro depuis 1992, Isabelle Lasserre a été correspondante en Bosnie (1992-1994), correspondante Russie (1994-1997), reporter de guerre en Croatie, au Kosovo, en Tchétchénie, en Irak, en Afghanistan…
Depuis 2008, elle est responsable des questions de défense et de stratégie. Collaboratrice régulière de Politique Internationale depuis 2003, spécialisée dans la réalisation d’interviews de dirigeants politiques et militaires, en France et à l’étranger, elle enseigne à l’Ecole de journalisme de Sciences Po Paris depuis 2004. Elle est également auditrice de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) en 2003 (56ème promotion).Elle est l’auteur de L’impuissance française, une diplomatie qui a fait son temps, un ouvrage publié chez Flammarion en septembre 2007.
Lorraine Millot entre au service étranger de Libération en 1989, puis est nommée correspondante à Bonn et Berlin, de 1995 à 2003.
Toujours pour Libération, elle est correspondante en Russie de 2003 à avril 2009.
Depuis cette date, elle s’est installée aux États-Unis.