Michel FAURE Une histoire du Brésil Spécialiste de l'Amérique latine et grand reporter à L'Express de 1989 à 2005, Michel Faure raconte l'histoire pleine de fureur d'un pays-monde, empli de contradictions et aux nombreux ancrages dans notre imaginaire. Pays immense peuplé de quelques colons portugais au milieu de tribus indiennes innombrables au moment de la conquête au XVIe siècle, marqué par des tentatives d'occupation française sous Henri II et Henri IV, puis hollandaise, par une économie esclavagiste, des tensions régionalistes et des révoltes nombreuses, le Brésil qui s'est hissé au rang des pays émergents malgré de sérieuses difficultés économiques, rassemble désormais un peuple patriote parlant une même langue, un portugais chantant.
Socialement injuste, politiquement vivant, culturellement joyeux, le Brésil offre une énigme où s'affrontent cordialité et violence, misère et prospérité, silences et chansonnettes, blessures du passé et frustrations du présent que symbolisent les bidonvilles sur les flancs de cités modernes et mondialisées. Les disparités sociales, les injustices, la tradition de clientélisme et de corruption s'inscrivent dans une histoire longue et douloureuse où s'entremêlent illusions, passion, langueur et colère. Le Brésil a été inventé par des colons et des esclaves, par l'énergie des hommes, leurs ferveurs religieuses, leur cupidité, leur curiosité, leurs aspirations à une vie meilleure. Révoltes brutales et particularismes centrifuges, conservatisme et volonté républicaine, dictatures et démocraties ponctuent cinq siècles d'un passé bousculé et confus. Ce livre en raconte avec maestria les étapes, des grandes découvertes d'hier aux désillusions d'aujourd'hui. Michel Faure fait découvrir au lecteur les étapes surprenantes de la construction de ce pays. Un ouvrage passionnant, riche d'informations originales et d'anecdotes savoureuses. Un ouvrage indispensable pour comprendre le Brésil d'hier et d'aujourd'hui. Michel Faure a également publié L’Espagne de Juan Carlos chez Perrin. Perrin, 2006, 480 pages |