toggle
Accueil Carnet 2013
plus minus gleich
2013

 

DECES DE MAX JALADE A NICE


Né le 29 janvier 1922 à Monte-Carlo (Principauté de Monaco), Max Jalade est décédé le 19 décembre à Nice. Journaliste parlementaire, il max_jaladecollabora notamment à Paris-Presse, au Figaro et au quotidien Le Méridional-La France.

Ayant assisté à toutes les indépendances africaines, il était proche de nombreux chefs d'État qu'il avait connus lorsqu'ils étaient parlementaires ou ministres de la IVe République.

Toujours attiré par la Méditerranée et les pays du Sud, il avait formé de nombreux journalistes africains, fondé l'Association internationale des journalistes de langue française, dirigé la Nouvelle agence de presse (NAP), créé la revue France Eurafrique, participé au comité de rédaction de la revue Afrique Contemporaine, été conseiller technique de l'agence Reuter pour les affaires africaines (1956/1958), vice-président de l'Association française de solidarité avec les peuples de langue française, ancien vice-président de l'Académie des Sciences d'Outre-mer et l'un des fondateurs de l'Association internationale pour l'étude des problèmes d'Outre-mer.

Ses confrères l'avaient élu président de l'Association de la presse eurafricaine qui recevait régulièrement des personnalités du continent africain.

Il avait fondé le Prix Eurafrique et était membre du jury du Prix de l'Afrique méditerranéenne et du jury du Prix Pierre Mille.

Entre 1950 et 1954, il avait été attaché à trois cabinets ministériels (Industrie et Commerce, Travaux publics, puis au ministère d'Etat de Corniglion-Molinier). De 1974 à 1976, il était chargé de mission (Coopération, DOM et TOM) à la Délégation générale à l'information.

Max Jalade avait publié Mohamed V, tel que je l'ai vu (1955).

Officier de la Légion d'Honneur, chevalier du Mérite agricole et commandeur de nombreux ordres étrangers, il était membre de l'Association de la Presse diplomatique depuis 1976.


 


 

alt

DECES DE CHARLES ASTE

  

Notre confrère Charles Asté est décédé en septembre 2013, à l'âge de quatre-vingt-huit ans.

Originaire du Liban, il avait rejoint le service de politique étrangère de L'Aurore, puis avait collaboré au Figaro et à RMC avant de se rendre en Arabie séoudite pour la télévision française.

Il était membre de l'Association de la Presse diplomatique depuis 1977.




alt

 DIDIER FRANÇOIS PORTÉ DISPARU EN SYRIE

Notre confrère, Didier François, grand reporter àEurope 1 et membre de l'APDF, a été enlevé par des hommes armés le 6 juin 2013 en Syrie, alors qu'il effectuait un reportage avec Édouard Elias, photographe. On est sans nouvelles de nos deux confrères depuis cette date.

Outre Didier François et Edouard Elias, au moins cinq journalistes étrangers sont actuellement détenus ou ont disparu en Syrie : Armin Wertz (Allemagne, depuis le 5 mai 2013), Domenico Quirico (Italie, depuis le 9 avril 2013), James Foley (Etats-Unis, depuis le 22 novembre 2012), Austin Tice (Etats-Unis, depuis le 13 août 2012) et Bashar Fahmi Al-Kadumi (Palestine, depuis le 20 août 2012).

Didier François a couvert depuis vingt ans de nombreux théâtres d'opérations. Edouard Elias entame sa carrière de photographe indépendant. Un comité de soutien, présidé par Florence Aubenas, exige leur libération immédiate. Vous pouvez signer la pétition à l'adresse suivante : http://otagesensyrie.org

 

 

 

frederic ponsFrédéric Pons élu à l'Académie des Sciences d'Outre-Mer

Frédéric PONS, rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, a été élu le 24 mai, membre titulaire de l'Académie des Sciences d'Outre-mer. Il succède à ce poste à Pierre Bonnefont qui fut directeur de la revue Marchés Tropicaux et secrétaire général de l'Association de la Presse eurafricaine.

Professeur à Saint-Cyr et à l'École militaire, Frédéric Pons, membre de l'Association de la Presse diplomatique (APDF), est l'auteur de plusieurs ouvrages : Opérations extérieures : les volontaires du 8e RPIMa,

Presses de la Cité, 2009, Afghanistan : les soldats de la liberté, Valmonde, 2008, Mourir pour le Liban, Presses de la Cité, 2006, Les Soleils de l'Adour, Presses de la Cité, 2003, Anne-Lorraine : un dimanche dans le RER-D, Éditions CLD, Algérie : le vrai état des lieux, Calmann-Lévy, 2013.

Il rejoint à l'Académie des Sciences d'Outre-mer, trois journalistes de l'APDF : Philippe Decraene, Max Jalade et Jean Jolly.



 

DELARUE_Necro


Maurice DELARUE, président de l'Association de la Presse diplomatique en 1962 et 1963, est décédé à Saint-Malo en mars 2013. Il était âgé de 93 ans.
Maurice Delarue avait arrêté ses études d'anglais à Rennes pour entrer dans la Résistance. Sous le nom de David, il rejoint le mouvement Défense de la France dirigé par Philippe Vianney.
À la fin de la guerre, il commence sa carrière de journaliste à France-Soir, où il devient chef du service étranger, puis entre au Monde comme chroniqueur diplomatique où il dirige également le service Affaires étrangères jusqu'à sa retraite, en 1983.
Maurice Delarue est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le monde en face : Maurice Couve de Murville, entretiens avec Maurice Delarue, Paris, Plon, 1989, 323 p., et Contre la mémoire courte : la France n'a pas à rougir de ses années noires, Lausanne, L'Âge d'Homme, 93 p.
Notre confrère était également membre de l'Union internationale de la presse francophone.


 

 




NATALIE NOUGAYREDE SUCCEDE A ERIK ISRAELEWITCZ A LA DIRECTION DU "MONDE" natalie-nougayrede

 L'assemblée générale de la Société des rédacteurs du Monde a choisi à une majorité de 79,98% des parts présentes ou représentées, notre consoeur de l'Association de la presse diplomatique Natalie Nougayrède pour succéder à Erik Israelewicz à la direction du quotidien.
Née le 29 mai 1966 à Dijon, elle séjourne pendant sa jeunesse en Grande-Bretagne et au Canada où son père travaille comme ingénieur dans un grand groupe minier. Elle apprend l'anglais à l'âge de 4 ans à Londres et accomplit une partie de sa scolarité dans des établissements bilingues. Elle commence l'apprentissage du russe lors de son séjour au Canada.
Elle songe d'abord à s'orienter vers la médecine. Elle passe un bac scientifique et fréquente quelques mois la faculté de Strasbourg, puis elle entre à l'Institut d'études politiques de Strasbourg, puis passe le concours du Centre de formation des journalistes, qui l'accueille en 1988.
Lors de la chute du mur de Berlin, elle se rend dans la capitale allemande, puis se rend à Prague, puis à Budapest et en Transylvanie. Elle propose son premier article en décembre 1989, le portrait d'un opposant à Ceausescu, qui paraît dans Libération.Lauréate du Prix Albert Londres A sa sortie du CFJ en 1990, elle fait un stage dans ce quotidien et devient correspondante à Prague, début 1991, comme pigiste pour Libération, Radio France internationale et le service français de la BBC.
En 1993, elle s'installe dans le Caucase, à Tbilissi, en Géorgie, puis à Bakou, en Azerbaïdjan. Elle couvre notamment l'Asie centrale et la Turquie. Après un bref passage à la rédaction parisienne de Libération, repart à l'étranger en 1996, cette fois pour Le Monde, en Ukraine puis en Russie, avec un statut de pigiste. Elle signe son embauche définitive en juillet 1997.
Responsable de l'Europe de l'Est et de l'ex-URSS au service international, elle participe à la couverture de la guerre du Kosovo et du renversement du président serbe Slobodan Milosevic.
En septembre 2001, elle est nommée correspondante du Monde à Moscou, cinq jours après les attentats du 11-Septembre. En 2005, elle reçoit successivement le Prix Albert Londres et le Prix de la presse diplomatique pour sa couverture de la prise d'otages de Beslan et celle du conflit tchétchène.
Depuis octobre 2005, elle est correspondante diplomatique du Monde. Au cours de l'été 2008, plusieurs articles portant sur le ministre des affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner, lui valent des mesures de rétorsion : le 29 août, elle est expulsée d'une réunion organisée par le Quai d'Orsay, à l'occasion de la conférence des ambassadeurs. Le Monde protestera auprès du ministère.
Natalie Nougayrède a participé à plusieurs ouvrages collectifs sur la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaïa, sur les droits de l'homme en Russie et le "système Poutine".


 

 

Sauver le CAPE

Mise à jour le Lundi, 27 Janvier 2014 22:43
 

Rechercher